L’usage de drogue n’empêche pas le bon suivi du traitement de l’hépatite C

Publié le 21/11/2018 Journal International du Médecin

Dans certains pays, les patients usagers de drogues injectables sont exclus (par les assureurs) du traitement de l’hépatite C, au motif qu’ils ne seraient pas assez compliants. Il pourrait s’agir là d’une idée reçue. Une étude incluant 97 patients montre en effet que 89 % d’entre eux observent correctement pendant 3 mois un traitement associant sofosbuvir et velpatasvir et 90 % obtiennent la guérison. Ceux qui mettent plus de 12 semaines pour terminer leur traitement ont une probabilité de guérison identique à ceux qui sont plus assidus, même si le retard atteint 14 jours. Les auteurs estiment que le risque de mauvaise observance ne devrait plus être une raison d’exclure du traitement de l’hépatite C les patients à risque d’usage de drogues injectables.

Dr Roseline Péluchon
RÉFÉRENCES
Kattakuzhy S et coll. : High Svr in Pwid with HCV Despite Imperfect Medication Adherence: Data from the Anchor Study.

AASLD (American Association for the Study of Liver Diseases) 2018 – The Liver meeting (San Francisco) : 9-13 novembre 2018


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