Les antiviraux à action directe pourraient réduire spectaculairement la transmission de l’hépatite C parmi les personnes qui s’injectent des drogues

Actualités info hépatite C numéro 4.10 de CATIE

L’usage répandu des nouveaux antiviraux à action directe (AAD) pour l’hépatite C pourrait réduire considérablement le taux de transmission de l’hépatite C chez les personnes qui s’injectent des drogues dans trois villes affichant une forte prévalence de l’hépatite C parmi cette population, selon un modèle mathématique décrit dans la revue Hepatology.

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Prévoyant l’approbation de traitements de l’hépatite C faciles à prendre et pouvant donner des taux de guérison de 90 % d’ici 2015, des chercheurs ont utilisé un modèle mathématique pour prédire l’impact potentiel des AAD sur la prévalence de l’hépatite C parmi les personnes qui s’injectent des drogues à Édimbourg (prévalence actuelle de 25 %), à Melbourne (50 %) et à Vancouver (65 %).

Selon les chercheurs, si les taux de mise sous traitement actuels se maintiennent, les nouvelles thérapies pourraient réduire la prévalence de l’hépatite C du quart à Édimbourg au cours des 15 prochaines années, alors que l’effet risque d’être plus faible dans les villes affichant une prévalence plus élevée.

Cependant, si l’on réussissait à traiter davantage de personnes dans les villes affichant des taux d’infection élevés, il serait possible de réduire la prévalence de jusqu’à 75 % dans les trois villes. (HIVandhepatitis.com, mai 2013, en anglais).


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